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Prochaine vente de viande en région Parisienne :
du 27 au 30 mars 2018
Cette fois ci, nous vous proposons de la viande de :
Veau Rosé (10, 11 et 12
mois) 20€50
le kilo. Soit par exemple: 107€50
la caisse de 5 kilos.
Veau
(7 mois)
24€50 le kilo.
Soit par exemple: 122€50 la
caisse de 5 kilos.
Dans un colis de veau rosé se trouvent : rosbif, pot au feu,
bourguignon, beefsteak, faux filet, tranche de filet, jarret, entrecôte,
basse-côte, braiser/rôti, bavette).
Dans un colis de veau 7 mois se trouvent: escalopes, blanquette,
côtes de veau, côtes découvertes, épaule de
veau, rôti cuisseau, collier, rôti filet et jarret.
Mardi
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27 nov.
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18h00-19h45
20h10-20h30
21h15-22h00
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Vanves
15ème arrondissement Rue George Duhamel
15ème arrondissement Rue de Vaugirard
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Mercredi
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28 nov.
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13h00-14h00
15h15-15h30
18h00-19h00
20h30-21h00
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Chatenay
Rueil/Nanterre
Meudon/Clamart
Ivry
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Jeudi
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29 nov.
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17h30-19h00
20h00-21h00
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Noisy le Sec
13ème arrondissement
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Vendredi
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30 nov.
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09h00-10h00
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Montcourt Fromonville
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Future livraison en 2019: 12 février 2019
Merci de
contacter votre AMAP ou nous, la ferme Mille Fleurs, (selon
l'habitude) si vous souhaitez passer commande.
La quantité de viande étant limitée,
veuillez nous faire connaître vos commandes le plus rapidement
possible afin que nous puissons les satisfaire.
nous
contacter
25 juillet 2010
Voici une très bonne nouvelle : La
vaccination contre la FCO (Fièvre Catarrhale Ovine, sérotype 1 et 8) ne sera
plus obligatoire pour l’année 2011
(décision du 21 Juillet 2010 par le
Ministre de l’Agriculture).
Quel soulagement et quelle victoire !!!
Cependant, les arguments avancés par le
ministère semblent être multiples : budgétaires, ras le bol des Directions
Service Vétérinaire pour trouver une argumentation défendant l’obligation de
vaccination, stock de vaccins utilisés, etc. En bref, un raisonnement
superficiel qui ne touche pas le fond du problème.
Tous les problèmes ne sont pas encore
résolus.
D’une
part, il reste les dégâts sur les cheptels ayant été vacciné, causés par
cette vaccination obligatoire pendant les années 2008, 2009, 2010 :
·
sur
la santé des cheptels bovins et ovins (veaux mort-nés, avortements,
boiteries….)
·
la
quantité énorme d’insecticide que les agriculteurs
ont été dans l’obligation de
disperser
ainsi
que son effet sur l’environnement,
·
les
résidus du vaccin (substances chimiques telles que les adjuvants à base d'hydroxyde
d'aluminium et de sels de mercure) nuisant à la santé, qui se
trouvent dans les produits de consommation des cheptels vaccinés
D’autre
part, les procédures et poursuites juridiques concernant le refus de vacciner
en 2009 et 2010 contre les agriculteurs comme nous, sont toujours en cours
et certains agriculteurs, pratiquant la transhumance, ont
toujours leurs animaux bloqués.
Et
pour finir, surtout la problématique de fond reste irrésolue : comment
produire une alimentation saine en présence de maladies, qui risquent de
toucher de plus en plus souvent la France.
Il
me semble que les éleveurs ayant refusé les vaccinations FCO, sont sur la bonne
voie : apprendre à développer l’immunité naturelle de l’animal et l’ aider
à construire ses propres mécanismes de défense au lieu d’introduire des
substances contenant trop d’effets secondaires nuisibles ou provoquant des
résistances aux médicaments (qui peuvent de plus se propager à l’espèce
humaine).
Il
faudra d’importantes recherches scientifiques sur l’emploi des facultés de
l’immunité naturelle. N’est-ce pas là, la responsabilité d’un ministère de
l’agriculture ?
Cela
sera en tout cas nécessaire pour éviter dans le futur ce genre de campagne de
vaccination inutile (peu de différence au niveau de taux de diffusion de la
FCO entre les pays qui n’ont pas vacciné
et ceux qui l’ont fait) et nuisible pour la santé animale et humaine ainsi que
pour l’environnement,.
Pour
le moment le fait est que « le droit à une nourriture saine » n’est
pas du tout consenti par les autorités.
Mais
comment faire admettre au gouvernement que de se nourrir est un acte de vie et
que dans le cas où la nourriture contiendrait des substances nocives pour notre
santé, se nourrir deviendrait un acte de mort ?
Un
gouvernement a le devoir de protéger ses citoyens en leur donnant l’accès à une
nourriture saine. Pendant ces trois
années d’obligation de vaccination contre le FCO, le gouvernement a fait le
contraire, même pire : il n’a pas seulement négligé la protection de la
population ; il a contraint à induire des substances nuisibles à la santé
dans notre alimentation.
Merci beaucoup pour votre aide et
soutien, sans lequel nous n’aurions pas pu aller jusqu’au bout.
Programme du partage de la vie paysanne : invitation
Suite au plaisir de partage
du long week-end de la semaine dernière, nous
vous invitons à continuer l’échange.
Nous proposons 4 longs week-ends (vendredi soir – lundi
après-midi) :
- Deux séjours pour des personnes à partir
de seize ans (l'assurance responsabilité civile
ne nous permet pas d’inclure les enfants de moins
de 16 ans dans les travaux). Vous partagerez notre travail
matinal, nos repas et notre maison. Maximum 9 personnes.
Le premier séjour aura lieu du lundi 28 au mercredi 30
décembre sous réserve d’accessibilité
dû aux intempéries. Il peut s’agir de partage des
conditions de travail difficiles, par exemple dehors, dans le froid, la
pluie ou la neige.
Le deuxième séjour (week-end) aura lieu
du vendredi 15 au lundi 18 octobre.
- Un week-end pour parents et jeunes enfants. Découverte
de la ferme. Vous partagerez la maison avec nous et
vous serez responsables des repas (aussi pour nous).
Du vendredi 2 au lundi 5 avril.
- Un week-end pour parents et grands enfants. Même
conditions que pour les jeunes enfants. Du vendredi
21 au lundi 24 juin.
Nous serons heureux d’accueillir d’autres
propositions des AMAP’s, par exemple venir en
groupe AMAP, faire du camping pendant un long week-end...
Conduite de troupeau à l’automne
Cet automne n’a
pas été facile. La conduite du troupeau
a demandé beaucoup de surveillance et de travail.
L’été a été le plus
sec que j’ai connu depuis ma première arrivée
en 1978. Beaucoup de nos petites parcelles n’avaient
plus d’accès à l’eau. Les
ruisseaux étaient asséchés. Il
a fallu amener le troupeau abreuver dans les points
d’eau plusieurs fois par jours ou leur amener
des citernes d'eau dans le pré. Il faut savoir
qu’une seule vache peut boire 40 litres d’eau
par jour.
Suite au manque d’eau il y avait peu à manger dans les
prairies et les packages.
De plus, l’herbe était trop sèche pour avoir un bon
goût. Les vaches avaient donc mille bonnes raisons pour vouloir
sortir de leur pré et aller voir ailleurs.
Dans un troupeau, il y a toujours quelques vaches plus
inventives que les autres qui découvrent qu’elles
peuvent soulever et mettre par terre la clôture
électrique avec leurs cornes sans sentir le courant
électriques.
Certaines jeunes vaches préfèrent simplement
sauter par-dessus le fil (je me demande pourquoi on
ne voit pas plus de concours de saut d’obstacle
bovin. Elles peuvent sauter aussi haut qu’un cheval,
et ceci sans élan). Le saut est une solution
plus individuelle, le reste du troupeau ne pouvant pas
suivre.
Les clôtures de barbelés sont destinées
a un autre traitement, moins délicat : avec un
peu de bonne volonté les 600 kilos d’une
vache parviennent à enfoncer les rangs de barbelés
et allez hop, c’est la vadrouille pour tous !
Comme en 2003, les chênes ont produit énormément,
vraiment énormément de glands.
Nos prairies et packages sont partout bordés de chênes
auxquels s'ajoutent une multitude de bosquets de chênes au milieu
des terrains. Les vaches raffolent des glands, mais ceux-ci contiennent
beaucoup de tanin. Pour une raison que je ne comprends pas, les vaches
n’ont pas l'instinct d’arrêter cette consommation
néfaste pour elles, à tel point qu'en trop grande
quantité ils peuvent être mortels. En 2003, une vache et
son veau sont décédés pour cette raison.
Il faut donc entourer tous les chênes de clôtures
électriques, un travail gigantesque. Et maintenant,
puisque vous connaissez les tactiques des vaches pour
se débarrasser des clôtures, vous comprenez
pourquoi une surveillance continue est nécessaire.
Vous comprenez aussi pourquoi vous n'avez pas vu Jos
lors des dernières distributions : il devait
rester auprès des animaux.
Géobiologie
J’ai
suivi récemment une formation "Géobiologie et Pollutions
électromagnétiques en élevage" avec la
vétérinaire Françoise Heitz, du GIE Zone Verte.
C’était passionnant. Elle m’a fait
comprendre qu’en étudiant les élevages,
on peut trouver des preuves irréfutables de la
présence de certaines ondes ou champs nocifs.
Certains élevages connaissent des problèmes identiques
sur une grande partie du troupeau : par exemple des mammites, des
œdèmes ou des boiteries. Puisque les problèmes
semblent être communs au troupeau, les causes doivent aussi
être communes. On analyse alors la composition, la
quantité et la qualité de la nourriture et de
l’eau, les conditions de bâtiment, de la machine à
traire, les facteurs de stress etc. Après avoir passé
tous ces facteurs à la loupe sans avoir trouvé une
solution aux problèmes, on peut étudier d’autres
origines possibles comme des pollutions par champs et par ondes. Avec
une multitude d’appareils de mesures, la
vétérinaire établit un diagnostic de
l’environnement électromagnétique et
géobiologique. Ensuite elle peut mettre hors d'état de
nuire certaines sources de pollution et on constate la guérison
du troupeau.
L’étude des élevages est intéressante parce
qu’on obtient des données claires. On étudie une
population nombreuse, vivant dans les mêmes conditions. De plus,
les animaux montrent, comme les enfants, plus vite les effets de la
nocivité. Ils sont plus sensibles par nature car au niveau
électromagnétique l’écartement entre les
membres antérieurs et postérieurs augmente la
réceptivité à la différence de potentiel.
En tout cas, ceci me donne peur pour l’avenir.
Si cela vous intéresse, je vous invite à visiter des
sites à propos de ce sujet. En tapant sur un moteur de recherche
par exemple les mots « géobiologie élevage »,
vous allez trouver beaucoup d’informations.
Les
animaux en septembre
Les 27 vaches vont bien. Elles sont en très bonne santé
et profitent de cet été pas trop chaud. Aucun animal
n’a été malade et les deux veaux qui boitaient se
sont vite remis sans soin de notre part. Les animaux savent se soigner
eux-mêmes et le peuvent ici, puisqu’il y a une
énorme variété de plantes disponibles.
Le troupeau compte 15 veaux vivants, nés en 2009. Cette
année les vaches ont vêlé surtout en
été, au lieu de vêler au printemps. Normalement
dans notre climat, la nature prévoit les naissances
principalement au printemps.
Probablement ce retard de vêlages est du au passage du virus
Fièvre Catarrhale Ovine (voir site : les billets d’humeur)
pendant l'été dernier. Ceci a retardé et
diminué la fécondité du troupeau. Nous
espérons toujours que les retardataires vont vêler assez
rapidement.
En tout cas, par le refus de vaccination, au moins, le troupeau a pu
développer son immunité naturelle, une immunité
qui est durable. Et les animaux n’ont pas de traces
d’hydroxyde d’aluminium, ni de sels de mercure.
Il y a aussi eu plus de mortalité de petits veaux.
Un veau est mort né à cause d'un vêlage
en siège, un autre est mort né sans raison
connue et deux veaux sont morts très peu de temps
après la naissance (à cause d’un
lynx ?). Ces décès ont probablement aussi
un lien avec le virus FCO. Il y a cette année
en France plus de mortalité et de malformations
de veaux, aussi bien chez les troupeaux vaccinés
que chez les quelques troupeaux refusant la vaccination..
Le Climat
En dehors des changements climatiques que nous commençons
tous à constater, cette année il y a ici
une autre bizarrerie. C’est comme si les grains
de terre ont moins de capacité à retenir
l’eau.
Et pourtant il ne s’agît pas d’une
insuffisance d’humus. Un drainage des terres dans
l’environnantes n’est pas en cause non plus.
Loutre et Lynx
La diversité des espèces de mammifères
augmente ici.
Il semble que nous ayons deux habitants complètement
nouveaux. Je ne les ai pas encore vus personnellement,
mais les témoignages viennent connaisseurs dignes
de confiance.
Devant la ferme se trouve un tout petit étang.
La loutre vivrait en face de la ferme, à 50 mètres.
Un lynx a été vu en sortant de la forêt
traversant tranquillement le pré devant l’étable.
La présence d’un lynx pourrait expliquer
le mystère du décès d’un
veau. Ce veau allait bien à la naissance ; la
mère était attentive, mais le cachait
dans les buissons beaucoup plus loin d’elle, que
les vaches font normalement quand elles vont brouter.
Le lendemain matin le veau était mort avec une
partie de sa tête mangé.
Non vaccination FCO et
pénalisation
Depuis notre refus de vacciner avant l’ultimatum
du 30 juin, délai maximal obligatoire de vaccination
contre la Fièvre Catarrhale Ovine, la Direction
des Services Vétérinaires du Puy de Dôme,
ne nous n’a pas officiellement contacté.
Il existe toujours la menace de 70500€ d’amendes
et/ ou d’autres restrictions pour la ferme.
L’année prochaine sera peut-être
plus souple. Un arrêté ministériel
stipule que les Directions des Services Vétérinaires
Départementales aient la possibilité d’accorder
des dérogations. Pourvue qu’elles seront
raisonnables………………………..
Le débat autour la grippe H1N1 et de sa vaccination
amènera peut-être aussi une réflexion
plus nuancée.
Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit
: voir notre site : http//:milfleurs.free.fr dans la
rubrique « billets d’humeur ».
Pour plus de renseignements : www.giezoneverte.com
Mystère
: qui connaît l’explication ?
Nous avons à peu près 25 naissances par
an. Assez souvent plusieurs vêlages ont lieu le
même jour. Le 9 juin trois veaux sont nés.
Le 2 mai a vu l’arrivée au monde de deux
veaux et le 3 juin il y en a eu une autre.
Comment expliquer ce phénomène? Ces journées
ne se trouvent pas au même moment dans le calendrier
lunaire. Il y a sûrement plusieurs facteurs qui
jouent un rôle. Lesquels, comment ils s’influencent
entre eux ? Qui a une idée ? Y a –t-il
des sage femmes, qui ont les mêmes expériences
?
Temple Grandin : pouvoir
sentir et penser comme une vache
Histoire belle et étonnante
Temple Grandin est une femme américaine, autiste
de haut niveau. Elle est professeur en sciences animales,
de l’Université de Colorado et une spécialiste
de renommée internationale en zootechnie.
Elle dit que, de part son handicap, elle ressent le
monde comme une vache le fait. Elle œuvre pour
le bien-être du bétail, qu’elle peut
ressentir du point de vue des animaux mêmes. Elle
est propriétaire d’une entreprise de conseils
d’élevage des animaux. Sur ses conseils
nombreux élevages et abattoirs sont conçus
ou remodelés.
Elle a écrit de nombreux livres,(dont quelques
uns traduits en français) sur la façon
dont les animaux, spécialement les vaches, perçoivent
le monde, sur l’autisme, sur le bien-être
des animaux dans notre société, sur l’étique.
Si vous avez des questions, merci de lire les FAQ et n'hésitez pas à nous
contacter
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