25 juillet 2010
Voici une très bonne nouvelle : La
vaccination contre la FCO (Fièvre Catarrhale Ovine, sérotype 1 et 8) ne sera
plus obligatoire pour l’année 2011
(décision du 21 Juillet 2010 par le
Ministre de l’Agriculture).
Quel soulagement et quelle victoire !!!
Cependant, les arguments avancés par le
ministère semblent être multiples : budgétaires, ras le bol des Directions
Service Vétérinaire pour trouver une argumentation défendant l’obligation de
vaccination, stock de vaccins utilisés, etc. En bref, un raisonnement
superficiel qui ne touche pas le fond du problème.
Tous les problèmes ne sont pas encore
résolus.
D’une
part, il reste les dégâts sur les cheptels ayant été vacciné, causés par
cette vaccination obligatoire pendant les années 2008, 2009, 2010 :
·
sur
la santé des cheptels bovins et ovins (veaux mort-nés, avortements,
boiteries….)
·
la
quantité énorme d’insecticide que les agriculteurs ont été dans l’obligation de
disperser ainsi
que son effet sur l’environnement,
·
les
résidus du vaccin (substances chimiques telles que les adjuvants à base d'hydroxyde
d'aluminium et de sels de mercure) nuisant à la santé, qui se
trouvent dans les produits de consommation des cheptels vaccinés
D’autre
part, les procédures et poursuites juridiques concernant le refus de vacciner
en 2009 et 2010 contre les agriculteurs comme nous, sont toujours en cours
et certains agriculteurs, pratiquant la transhumance, ont
toujours leurs animaux bloqués.
Et
pour finir, surtout la problématique de fond reste irrésolue : comment
produire une alimentation saine en présence de maladies, qui risquent de
toucher de plus en plus souvent la France.
Il
me semble que les éleveurs ayant refusé les vaccinations FCO, sont sur la bonne
voie : apprendre à développer l’immunité naturelle de l’animal et l’ aider
à construire ses propres mécanismes de défense au lieu d’introduire des
substances contenant trop d’effets secondaires nuisibles ou provoquant des
résistances aux médicaments (qui peuvent de plus se propager à l’espèce
humaine).
Il
faudra d’importantes recherches scientifiques sur l’emploi des facultés de
l’immunité naturelle. N’est-ce pas là, la responsabilité d’un ministère de
l’agriculture ?
Cela
sera en tout cas nécessaire pour éviter dans le futur ce genre de campagne de
vaccination inutile (peu de différence au niveau de taux de diffusion de la
FCO entre les pays qui n’ont pas vacciné
et ceux qui l’ont fait) et nuisible pour la santé animale et humaine ainsi que
pour l’environnement,.
Pour
le moment le fait est que « le droit à une nourriture saine » n’est
pas du tout consenti par les autorités.
Mais
comment faire admettre au gouvernement que de se nourrir est un acte de vie et
que dans le cas où la nourriture contiendrait des substances nocives pour notre
santé, se nourrir deviendrait un acte de mort ?
Un
gouvernement a le devoir de protéger ses citoyens en leur donnant l’accès à une
nourriture saine. Pendant ces trois
années d’obligation de vaccination contre le FCO, le gouvernement a fait le
contraire, même pire : il n’a pas seulement négligé la protection de la
population ; il a contraint à induire des substances nuisibles à la santé
dans notre alimentation.
Merci beaucoup pour votre aide et
soutien, sans lequel nous n’aurions pas pu aller jusqu’au bout.
20 decembre 2009
Non à la vaccination FCO obligatoire et aux pénalisations
. Oui à une viande saine
Ce
que le monde vit autour la grippe H1N1, le monde agricole
le vit déjà pendant plus de deux ans avec
la FCO (Fièvre Catarrahale Ovine). L’état
est seulement beaucoup plus sévère dans
le 2ème cas. Après notre refus de vacciner
avant l’ultimatum du 31 décembre, délai
maximal obligatoire de vaccination contre la FCO, la
Direction des Services Vétérinaires du
Puy de Dôme, nous met devant le tribunal.
FCO
:L’Epéé de Damoclès tombe
le 1 janvier 2010
LLe
31 décembre est le délai maximal de vaccination
contre la Fièvre Catarrhale Ovine.
Nous n’avons pas vacciné. L’état, les
services départementaux cherchent à faire peur afin de
contraindre les éleveurs à vacciner.
Selon les dernières informations, il s’agira d’une
amende de 750€ par bovin (âgé de + que 2 1⁄2
mois) et par sorte de vaccin (2 dans notre département). 750 x
47 x 2. Un montant suffisamment élevé pour faire 10 fois
faillite.
Depuis peu, nous avons découvert que les autorités ont la
possibilité d’une autre intervention : une prise de sang
forcée, qui peut mener à des conséquences
désastreuses.
En effet dans le cas où l’examen de virologie
se révèle positif pour une seule vache
(par ailleurs sain), il faudra l’euthanasier et
ensuite faire abattre tout le troupeau !!!!!!!
Or le test diagnostique de la FCO est connu comme peu
fiable.
Tout ce massacre pour une maladie pas grave en soi,
et non transmissible à l’homme.
Pas facile de vivre le stress.Pour ceux qui ne savent
pas de quoi il s’agit :
La FCO - Fièvre Catarrhale Ovine- est une maladie
virale, vectorielle, non contagieuse, non transmissible
à l’homme, rarement mortelle pour le bovin.
Il existe 25 sérotypes différents enregistrés.
C’est une maladie connue depuis 1908 en Afrique
de Sud ; là-bas, les animaux manifestent plus
la maladie par le développement de leur immunité naturelle.
Le vecteur du FCO est un moucheron, omniprésent
en France.
A cause de la mondialisation, (circulation des biens,
des animaux et des personnes) et du réchauffement
climatique, nous aurons de plus en plus à faire
face à ce genre de maladies.
Le gouvernement français a pensé bien faire (et à
sécuriser les exportations) en voulant éradiquer les
différentes formes de la FCO en obligeant les éleveurs
à vacciner et en menant une large campagne de
désinsectisation..
Hélas, ces mesures ne sont pas seulement inefficaces,
mais en plus nuisibles.
Inefficaces, parce que l’éradication est
impossible. Une campagne de désinsectisation
ne peut jamais tuer tous les moucherons autochtones
depuis des millénaires en France. Le produit
appliqué sur l’animal laisse toujours des
zones découvertes : mufles, trayon, etc
La campagne de vaccination ne peut pas être efficace
non plus, parce que même si 100% du cheptel domestique
pouvait être vacciné, tous les animaux
sauvages resteraient de toute façon exposés.
Nuisibles, voir dangereuses, parce que les insecticides
ont de nombreux effets désastreux ; Ils constituent
une pollution environnementale grave. Ils développent
auprès d’autres espèces d’insectes
et d'acariens des sélections de résistance.
Ils polluent les mains des éleveurs et des ouvriers
d’abattoirs, maculent la viande et se retrouvent
dans le lait.
La vaccination garantit une immunité de 6 à 12 mois. Il
faudra donc la renouveler tous les ans. Maintenant dans notre
département, il existe deux sérotypes ; mais à
l'avenir, il pourrait y en avoir jusqu'à 24. Et nous ne sommes
pas à l'abri de voir arriver d'autres maladies tropicales. Nos
pauvres animaux seront troués de partout !
Les vaccins ne bénéficient que d’une
autorisation temporaire d’utilisation. Ils provoquent
de nombreuses réactions dans les troupeaux, comme
des avortements, des naissances de nouveaux nés
débiles ou prématurés, etc...
Plus grave encore : les vaccins sont fabriqués
avec des adjuvants très agressifs et allergisants
(hydroxyde d’aluminium et sels de mercure –thiomersal).
Pas très bon pour la santé du consommateur
tout ça.
Pourtant, il existe une solution bien simple : laisser
faire l’immunité naturelle.
Il est vrai que pendant le passage de la (les) FCO les animaux peuvent
être malades et que cela a une incidence sur la
fécondité du troupeau. Mais on peut les soigner par
homéopathie et, au bout du compte, on obtient un troupeau avec
une immunité naturelle durable et, à terme, une
sélection génétique résistante.
Pourquoi le gouvernement a –t-il occulté le fait que la
Grèce a pu redevenir indemne en 2003 de FCO sérotypes 1,
4, 9 et 16 après 2 à 5 ans d’infection, sans avoir
utilisé une seule dose de
vaccin ? Pourquoi ne pas tenir compte du fait que la Belgique, le 22
septembre 2008, n’avait que 7 foyers déclarés
après 2 années d’infection et seulement 24% de ses
animaux vaccinés depuis le début de
l’été en pleine circulation virale ? Pourquoi ne
pas s’inspirer de
l’expérience acquise par l’Australie depuis 25 ans
qu’elle est confrontée à des infections de FCO ?Si
les 27 états européens à l’image de la
Hollande, l’Autriche, l’Angleterre, n'ont pas retenu -
l’option vaccinale obligatoire, c'est qu’ils doivent avoir
de bonnes raisons. Qui calculera le rapport
coût-bénéfice d'une telle tentative
d’éradication ? Quel est l'intérêt pour la
république et surtout pour ses éleveurs que notre pays
redevienne peut être indemne de FCO 1 et 8 à un prix
exorbitant alors qu'il existe 22 autres sérotypes à nos
portes, que nous vivons le début d’un réchauffement
climatique et que les échanges ne font que croître ?
L’Etat va pourtant débloquer 98 millions
d’euros alors que nous sommes en pleine crise
économique générale et agricole
! Plus encore qu’en 2009 ! Pourquoi ? Pour qui
?
Nous
avons fait le choix de ne pas vacciner. Nous avons fait
un échantillonnage en faisant réaliser
une analyse sur 10 animaux.
Résultat : ils ont tous développé une
immunité naturelle.
Quelle ineptie de vouloir nous obliger à vacciner
tout le cheptel en nous menaçant de 75.000 € d’amende !
Pour plus de renseignements : www.giezoneverte.com
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